Elysée (© 2019 Afriquinfos)-Du 24 au 26 aout prochain s’ouvre à Biarritz le sommet des pays du G7 auquel prendra part le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, qui dirige actuellement le G5 Sahel, sera présent à Biarritz.
Les sujets qui seront débattus à cette s’axent autour de l’égalité entre les hommes et les femmes ainsi que l’implication davantage des pays du G7 au Sahel.
La France cherche également à diriger une plus grande part d’aide vers les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie et Niger), particulièrement exposés au changement climatique et au terrorisme, mais mal connus de ses partenaires du G7.
En prélude à la réunion le président français Emmanuel Macron recevra le vendredi 23 août, les membres du « Conseil consultatif du G7 pour l’égalité entre les femmes et les hommes » dont font partis Nadia Murad et Denis Mukwege, les prix Nobel de la paix qui d’ailleurs sont en charge du Conseil consultatif du G7 pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
Nadia Murad et Denis Mukwege vont remettre aux chefs d’État une série de 79 recommandations regroupées dans un appel à l’action pour un « Partenariat de Biarritz ». Plusieurs pays devraient y adhérer lors du sommet, dont la France.
Emmanuel Macron veut mettre en avant plusieurs initiatives pour renforcer l’égalité entre les hommes et les femmes, lors du sommet de. Il tentera aussi de convaincre les
Ce Conseil de 35 membres créé il y a un an en marge du sommet du G7 au Canada engage les pays adhérant à « adopter et mettre en œuvre des cadres législatifs qui font avancer l’égalité entre les femmes et les hommes ». Il propose toute une série de mesures en faveur de la santé, de l’éducation et de la lutte contre les violences faites aux femmes. Il propose d’utiliser l’aide aux pays en développement pour faire progresser la condition des femmes dans les pays bénéficiaires.
Cela implique d’orienter les fonds vers des actions qui favorisent la scolarisation des filles, par exemple. Les pays du G7 sont les principaux bailleurs de l’aide publique au développement et disposent donc là d’un levier puissant.
Une autre initiative qui sera aussi sur le bureau des chefs d’État. Elle vient de la fondation Bill et Melinda Gates et vise à favoriser l’« inclusion numérique des femmes en Afrique ». La fondation Gates constate que les services bancaires sur mobile se sont rapidement développés sur le continent. Ils favorisent l’entreprenariat et sont un outil de développement.
D’après un rapport, les femmes ont moins accès à ce type de service. La fondation souhaite « aider les États africains à accélérer pour déployer les services financiers numériques sur tout le continent, en veillant à l’inclusion financière de plus de 400 millions d’adultes, dont 60 % sont des femmes ».
Le programme nécessite un financement de 255 millions de dollars. La fondation Gates met 73 millions sur la table. La France a annoncé une contribution de 25 millions et la Grande-Bretagne de 18,7 millions. Il reste à voir si le restant pourra être réuni à Biarritz.
I.N.