Dans un communiqué de presse reçu mercredi, la France a appelé au respect de la sécurité et del'intégrité physique des travailleurshumanitaires, à qui elle a exprimé sonsoutien et sa solidarité.
Elle a appelé pour que toute la lumière soit faite sur cet assassinnat et que les auteurs soient arrêtés et traduits devant la justice, avant d'exprimer ses condoléances à safamille et à ses proches, ainsi qu'aux HCR.
La France a, dans ce même communiqué, réitéré sa préoccupation auxcombats qui se déroulent dans le Nord etSud-Kivu et salué le travail accompli par les organisations internationales et non gouvernemantales, quifournissent une aide indispensable auxpopulations civiles, premières victimes de cette insécurité.
Elle réitère également son soutien à la Mission des Nations Unies pour lastabilisation de la RDC (MONUSCO), qui doit pouvoir assurer pleinement samission de protection des civils et appelle tous les acteurs congolais àrespecter cette action.
Agé de 38 ans, Kalume avait étéblessé par balles à l'estomac lors d'une attaque commise par des personnes nonidentifiées à son domicile de Goma et succombé de ses blessures à l'hôpital oùil avait été emmené.
Fonctionnaire du HCR en charge de la sécutité sur terrain, au bureau du HCR à Rutsuru, au Nord-Kivu, Kalumetravaillait pour le HCR depuis 2009. Il laisse une femme et trois enfants.
Le HCR avait également déploré cetassassinat et exigé qu'une enquête soit diligentée et que les responsables soient traduits en justice.
