Etienne Tshisekedi désormais immortalisé dans son pays pour son combat démocratique

Afriquinfos Editeur
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Kinshasa (© 2022 Afriquinfos)- Le Président Congolais Félix Tshisekedi a inauguré ce mardi 1er février, un monument à la mémoire de son père, Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, leader historique de l’opposition en République démocratique du Congo (RDC), mort début février 2017 en Belgique.

Erigé près du mausolée d’Etienne Tshisekedi le monument est d’une dimension de 8.50 m de hauteur et 2,50 m de largeur, et pesant 2 tonnes. Il s’agit d’un assemblage d’aciers et de résine sur une base des tôles strelis, une couche de zinc et patine celiosic pour la protection de l’œuvre contre les intempéries et pour une longue durée de vie avec entretien périodique.

Ce monument dévoilé par le Président Félix Tshisekedi est Wa Mulumba dans la banlieue de la capitale Kinshasa, à plusieurs kilomètres de l’aéroport international de N’djili.

Vétéran, boycotteur incorruptible, malheureux mais surtout … populaire, Étienne Tshisekedi est mort à Bruxelles (Belgique) des suites d’une embolie pulmonaire à l’âge de 82 ans.

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Son fils, Félix Tshisekedi avait ensuite hérité de la présidence du principal parti d’opposition, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) avant d’être porté à la magistrature suprême aux termes de la présidentielle controversée du 30 décembre 2018.

Étienne Tshisekedi a longtemps incarné la démocratie et la lutte pacifique dans un pays déchiré par un quart de siècle des rebellions dans l’Est.

Etienne Tshisekedi symbolisait les valeurs dont l’État de droit, la démocratie, la justice, la liberté et la fraternité. « Nous ne cesserons jamais de lutter comme nation pour ces valeurs”, a déclaré à l’Agence Anadolu, le professeur André Mbata, président du groupe parlementaire du parti présidentiel à l’Assemblée nationale.

Le président de l’UDPS « était un NON catégorique aux antivaleurs », a expliqué le professeur citant notamment « la corruption, le régionalisme, le tribalisme, le népotisme et l’impunité à la base de la ruine du pays ».

Il estime que « notre victoire ne sera pas complète tant que nous n’aurons pas radicalement changé les conditions de vie de notre peuple meurtri pendant des années d’une gouvernance prédatrice et autoritaire ».

V. A.