Les enseignants béninois invités à effectuer la rentrée du 1er octobre prochain

Afriquinfos Editeur
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"Toutefois, le Front assortit cette décision de reprise des cours d'un ultimatum qui prend fin le 30 novembre 2012", indique le même communiqué.

Selon le communiqué, le Front fustige l'attitude de fuite en avant permanente du gouvernement face aux différents engagements non tenus.

Ces engagements concernent, notamment l'ouverture des négociations sur l'application du décret 2011-505 du 5 août 2011 portant institution d'un coefficient de revalorisation des indices de traitement des agents de l'Etat et la rétrocession sans délai des défalcations opérées sur le salaire des enseignants pour fait de grève pour les mois de mars, d'avril et de mai 2012.

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"Pour montrer à nouveau sa détermination à sortir l'école béninoise de la spirale de crise permanente, le Front s'est engagé depuis quelques semaines dans une série de contacts, lesquels se poursuivent actuellement", annonce la même source.

Le Front a rappelé l'opinion publique que la sortie de crise de l'année dernière a été rendue possible par la décision patriotique des enseignants de sauver l'année scolaire 2011-2012 hypothéquée par l'attitude irresponsable du pouvoir de la refondation.

Il a déploré le fait que l'exécutif béninois au plus haut niveau s'était engagé à rouvrir les négociations et à restituer les défalcations illégalement opérées dès la suspension de la motion qui a eu lieu depuis le mois de mars 2012.

"A cette veille d'une nouvelle rentrée, le Front constate que le gouvernement n'a respecté aucun des engagements qu'il a publiquement pris malgré les incessantes relances et alertes des responsables du Front", souligne le même communiqué.

Rappelons que le secrétaire exécutif national de la Fédération des syndicats de l'éducation nationale du Bénin, Eustache Zinzindohoué, a appelé samedi dernier à Cotonou les enseignants béninois, notamment ceux des enseignements de la maternelle, du primaire et du secondaire, à boycotter la prochaine rentrée scolaire du 1er octobre, en vue d'obtenir de l'exécutif la satisfaction de leurs différentes revendications visant à l'amélioration de leurs condictions de vie et de travail.