"J'invite les enseignants béninois, notamment ceux de la maternelle, du primaire et du secondaire, à une grande mobilisation pour réussir le boycotte de la prochaine rentrée des classes, fixée au 1er octobre prochain en vue d'exiger et d'obtenir du gouvernement béninois la satisfaction de nos différentes revendications", a déclaré Eustache Zinzindohoué.
Pour ce secrétaire exécutif national de la Fédération des syndicats de l'éducation nationale du Bénin, les revendications des enseignants se résument, entre autres, par l'extension aux enseignants du secondaire, du primaire et la maternelle la jouissance de l'augmentation de 25% des indices de traitement sur la période 2011-2014, la résolution des problèmes liés à la formation des enseignants contractuels de l'Etat et la rétrocession des sous défalqués en mars, avril et mai 2012. Pour ce syndicaliste, la prochaine rentrée scolaire d'octobre 2012 s'annonce sous des hospices pas très reluisants. "L'année scolaire 2011-2012 s'est déroulée sur un fond de combat acharné des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire contre la répression du mouvement syndical des enseignants par les ministres du secteur et par le gouvernement béninois", a-t-il rappelé.
Il a souligné que les luttes avaient pour objectif de départ, de régler certaines revendications visant à l'amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants béninois. Mais il a indiqué que, "menacés de radiation, de défalcation sur salaire pour fait de grève, les enseignants ont bravé tous les ouragans et sauvé le droit de grève, le droit d'expression et de manifestation et l'année scolaire".