Le rapport fait état de 168 victimes d'atteintes à l'intégrité physique et d'environ 400 victimes d'atteintes à la liberté et à la sécurité de la personne.
Selon ce rapport, le BCNUDH a documenté 26 atteintes à la liberté de réunion pacifique, 42 atteintes à la liberté d' expression, ainsi que 18 atteintes à la liberté de la presse.
Pour le BCNUDH, les forces de défense et de sécurité ont été responsables de plus de la moitié des violations documentées et les violations les plus graves ont été enregistrées à Kinshasa ainsi que dans la province du Kasaï Oriental (centre de la RDC).
Le BCNUDH a également déploré que les procès judiciaires initiés par les autorités congolaises n'aient pas abouti.
Il a, à cet effet, encouragé les autorités congolaises notamment les autorités judiciaires à s'impliquer pour que les investigations judiciaires soient conduites à leur terme. Il a aussi demandé des mesures disciplinaires pour sanctionner les fonctionnaires et agents de l'Etat qui ont abusé de leurs prérogatives à des fins partisanes ainsi que le renforcement des capacités du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication.