Certains manifestants ont arraché le drapeau américain, exprimant leur colère face à un film produit par des Coptes immigrés aux États-Unis et insultant le prophète Mahomet, selon un communiqué sur le site internet du quotidien Ahram.
Les manifestants, des salafistes pour la plupart, ont encerclé l'ambassade, scandant "nous sacrifions notre âme et notre sang pour l'islam", selon le communiqué.
Par ailleurs, l'ambassade américaine au Caire a condamné les actions de certains individus, qui visent à heurter les sentiments des musulmans.
Un communiqué publié par l'ambassade déclare que "respecter les croyances religieuses est la pierre angulaire de la démocratie américaine", ajoutant : "nous rejetons les actes de ceux qui abusent de la liberté d'expression pour offenser les autres religions".
Le vice-secrétaire général de la Ligue arabe, le général Ahmed bin Heli, a déclaré un peu plus tôt mardi dans un communiqué que la LA condamnait ce film insultant pour le prophète.
Le ministre égyptien des Fondations religieuses Mohamed Salem a condamné les Coptes égyptiens vivant à l'étranger, qui ont insisté pour diffuser le film, et ont appelé à organiser ce qu'ils appellent "un procès international pour le prophète Mohammed".
"De tels actions ne servent qu'à augmenter les tensions et à alimenter la haine", a-t-il déclaré, avertissant que ce film et cet appel allaient plonger le monde musulman dans une colère susceptible de nuire à la paix et à la stabilité internationales.
Des Coptes aussi bien que des Musulmans ont participé à la manifestation, qui rassemblait entre autres le parti salafiste Nour et le mouvement "38 Coptes" ; ce dernier a affirmé que le film contredisait la doctrine du christianisme.
Un communiqué publié par le ministère égyptien des Affaires étrangères a déclaré que les autorités égyptiennes étaient "disposées à mettre en place toutes les procédures de sécurité nécessaires pour protéger les ambassades, les sièges des missions diplomatiques et leurs employés sur son territoire".
Les manifestant ont également demandé au président Mohamed Morsi de prendre des mesures pour interdire les actes manquant de respect aux Musulmans.
