Cette explosion a également fait 51 blessés, a brisé les vitres des immeubles avoisinants et a endommagé leurs façades. Plusieurs voitures ont également été endommagées.
Le quotidien cite le porte-parole du ministère de l'Intérieur Hani Abdel Latif, qui explique qu'il pourrait s'agir d'un attentat à la voiture piégée à la lueur des premières informations obtenues dans le cadre de l'enquête.
La police s'est immédiatement rendue sur les lieux de l'explosion pour sécuriser le périmètre et des témoins ont vu des ambulances transporter les blessés à l'hôpital.
L'explosion a également touché le musée de l'art islamique à proximité. Mohamed Ibrahim, le ministre des Antiquités, s'est rendu sur place pour évaluer les dégâts.
Dans le sillage de l'explosion, la police et l'armée ont déployé des véhicules blindés devant les bâtiments des principales institutions du pays et dans les artères principales de la capitale égyptienne, a rapporté l'agence de presse égyptienne MENA, qui ajoute qu'un périmètre de sécurité a été installé tout autour de la place Nahda dans le gouvernorat de Gizeh (voisin du Caire).
L'attaque a eu lieu à la veille du troisième anniversaire du soulèvement de 2011 contre Hosni Moubarak, l'ancien président qui a gouverné l'Egypte pendant près de trois décennies. La police doit déployer ses unités dans toute la capitale en amont des manifestations des groupes islamistes et issus de la jeunesse qui sont opposés au gouvernement actuel soutenu par l'armée.
Depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi en juillet dernier, les tension ont été exacerbées en Egypte. Une série d'attentats à la bombe a frappé de nombreuses localités à travers le pays, et le ministre de l'Intérieur a échappé à une tentative d'assassinat en septembre dernier.
Les militants islamistes basés dans la péninsule du Sinaï (est) sont accusés d'être derrière la plupart de ces attaques, et l'armée a lancé une opération de répression de grande envergure à leur encontre.
