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Le Conseil a également accepté la démission de M. al-Sisi de l'organe directeur de l'armée, a indiqué MENA, ajoutant que le chef de l'armée égyptienne ferait savoir dans les heures qui viennent s'il se présenterait ou non à la présidentielle.
Suite à l'adoption d'une nouvelle constitution lors d'un référendum, le président égyptien par intérim, Adly Mansour, a annoncé que l'élection présidentielle précéderait les élections parlementaires, ordonnant à la commission électorale de déclencher les procédures dans un délai de 90 jours.
La nouvelle constitution stipule également que seul un civil peut se présenter à l'élection présidentielle, ce qui signifie que M. al-Sisi doit démissionner de son poste militaire s'il veut se porter candidat à la présidence égyptienne.
Le Conseil a décidé à l'unanimité de nommer M. al-Sisi et a élu Sobhy Saleh, autre membre du conseil, pour lui succéder.
M. al-Sisi, nommé par le président déchu Mohamed Morsi au poste de ministre de la Défense et chef de l'armée, a destitué le président islamiste le 3 juillet 2013, en réponse aux protestations d'ampleur nationale contre un an de gouvernance de M. Morsi.
Depuis l'évincement de M. Morsi, M. al-Sisi a connu un regain de popularité chez les Egyptiens, alors que des dizaines de campagnes ont été lancées pour pousser le chef de l'armée à l'élection présidentielle.
Des informations publiées antérieurement ont indiqué que le président par intérim, Adly Mansour, a pris un décret pour promouvoir M. al-Sisi au rang de maréchal, le grade militaire le plus élevé en Egypte.
