Recouverts du drapeau national, les cercueils ont été salués à leur descente d'avion par le chef de l'Etat djiboutien, Ismail Omar Guelleh, entourés des membres du gouvernement, ceux du Parlement, ainsi que de nombreuses hautes personnalités civiles et militaires.
Outre les officiels, les proches des soldats disparus étaient également présents sur le tarmac de l'aéroport international de Djibouti.
L'attaque de lundi a aussi blessé sept soldats djiboutiens.
Il s'agit de la plus importante perte qui a frappé le contingent djiboutien de l'AMISOM depuis son déploiement en Somalie il y a trois ans.
Selon un communiqué officiel publié plus tôt dans la journée, le président Guelleh a réaffirmé l'engagement de son pays à soutenir le processus de pacification et de reconstruction de la Somalie, malgré cette perte importante du contingent djiboutien.
"La disparition de nos valeureux soldats (…) n'entame nullement le moral d'acier des hommes du bataillon Hiil, encore moins la détermination de la République de la Djibouti à apporter sa contribution au processus de pacification de la Somalie enclenché sous la houlette de l'Union Africaine", a-t-il déclaré.
Dans le cadre de l'AMISOM, Djibouti déploie un millier de militaires à Beledweyne, au centre de la Somalie, et s'apprête à y envoyer prochainement un deuxième contingent.
