Pour un coût total de 400 millions USD, le futur polyvalent de Doraleh sera construit en deux phases dont la première portera sur la mise en place d'un quai de 4.130 mètres avec 15 postes d'amarrage. Ce qui va permettre d'améliorer de manière significative la performance de cette infrastructure portuaire dont la capacité d'accueil sera désormais de plus de 29 millions de tonnes de cargaison par an.
Ce projet d'envergure devrait aboutir également à la création d’un poste roulier (Roro Berth) et 6 autres postes d'amarrage polyvalents pouvant accueillir des navires dont la capacité de transport de cargaisons atteint les 100.000 tonnes.
Quant au port à bétail de Damerjog, il sera équipé notamment d’un terminal d'une capacité d'accueil de plus de 5 navires à bétail ainsi qu'une zone de transit de 5 hectares. Selon les prévisions des autorités portuaires djiboutiennes, près de 2 millions de têtes de bétail devraient être acheminés dès la première année suivant la création du port de Damerjog.
"Les retombées économiques vont représenter en recettes d’exportations près de 500 millions de dollars par an", a indiqué le président des Autorités des Ports et des Zones Franches, M. Aboubaker Mohamed Hadi, avant de faire savoir que les travaux de construction du port à bétail de Damerjog seront financés à hauteur de 70 millions de dollars.
Djibouti bénéficie déjà du troisième plus grand port à conteneurs du continent avec une situation stratégique, aux portes de l'Afrique, de l'Asie et de l'Europe. Il représente le point d'accès optimal pour atteindre les économies émergentes d'Afrique orientale.
