Ce projet est soutenu par l'Union européenne et l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dans le cadre de la mise en oevre du programme Smartfish.
Il s'agit d'un avant-projet de loi, d'un avant-projet de décret et de six arrêtés qui sont conformes aux normes internationales de sécurité sanitaire tels que le principe de respect des normes internationales, d'innocuité, d'analyse des risques, de responsabilité des operateurs et d'information.
Pour le directeur de la Pêche, Ahmed Darar Djibril, cette initiative traduit la volonté du gouvernement djiboutien qui a donné la priorité au développement de la production nationale de poissons. Il s'agit, a-t-il dit, d'assurer par ce biais non seulement l'approvisionnement régulier en produits de la mer sur le marché local mais aussi les exportations des poissons djiboutiens vers d'autres débouchés.
Selon la juriste Lalaina Rakotosan, mandatée par l'UE pour ce projet, il est impératif que Djibouti puisse harmoniser sa législation pour avoir accès au vaste marché européen et d'autres débouchés.
La République de Djibouti dispose d'un potentiel halieutique non négligeable estimé à environ 48.000 tonnes dont 5.000 tonnes sont constituées d'espèces de poissons à haute valeur ajoutée.
