Le cadre de cet accord, paraphé par le ministre djiboutien de l' Energie chargé des Ressources, Ali Yacoub Mahamoud, et le secrétaire d'Etat mexicain de l'Energie, Pedro Joaquin Coldwell, s' articule autour de quatre grands axes : l'exploration des ressources géothermiques et le développement des modèles conceptuels de domaines géothermales, l'ingénierie d'exploration de forages, à savoir l'injection de puits, le test d'ingénierie pour la production des fluides et l'ingénierie des réservoirs, et le développement d'ingénierie des sites géothermaux incluant l' optimisation de l'énergie électrique produite par les usines géothermiques.
L'échange d'informations techniques, les visites du terrain et des laboratoires, la conception et la mise en oeuvre des études de projets et de programmes ainsi que la formation complètent les contours de cette coopération.
Selon le ministre djiboutien, cette première coopération énergétique entre Djibouti et le géant sud-américain se veut être l'établissement d'un cadre général dans lequel les deux parties pourront mener des activités de coopération dans le domaine du développement de l'énergie géothermale.
M. Ali Yacoub a rappelé par ailleurs que la mise en place de cette coopération avec le Mexique, la troisième puissance mondiale en matière de géothermie, s'inscrit dans le cadre du programme de développement énergétique de Djibouti.
Il a déclaré à Xinhua que le Burundi a placé le développement de son potentiel géothermique "au coeur des priorités" du gouvernement "pour atteindre dans un avenir très proche notre indépendance énergétique".
"Notre pays qui utilise actuellement 65% d'énergie hydroélectrique en provenance de la ligne d'interconnexion avec l' Ethiopie voisine compte devenir à l'horizon 2020, la première nation africaine utilisant 100% d'énergie verte", a-t-il dit.
Le potentiel géothermique de Djibouti est estimé à 1000 MW.
