La décision d’arrestation de Bosco Tangana saluée au Nord-Kivu

Afriquinfos Editeur
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« Nous avons pris acte de la décision du chef de l'Etat, mais nous attendons voir la matérialisation de cette décision »,a souligné Kavota, avant d'inscrire la décision dans le cadre de la lutte contre l'impunité.

Selon Kavota, la société civile avait émis le voeu de voir le président Kabila s'impliquer dans cette affaire de défections enregistrées ces derniers temps au sein des FARDC, dans cette partie de la RDC et d'initier des sanctions exemplaires.

On rappelle qu'au cours d'une réunion mercredi dernier à Goma, avec la société civile, Kabila a promis de sanctionner BoscoTangana et autres officiers qui se compromettent à l'égard de la loi congolaise.

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« Pour préserver l'intérêt de la population, BoscoTangana doit être traduit devant la justice congolaise. Les crimes que Bosco Tangana a commis au pays ne nécessitent pas son transfèrement à la Cour pénale Internationale (CPI) », a-t-il affirmé, ajoutant qu' il ne travaille ni pour la CPI, ni pour la communauté internationale.

Kabila a également insisté sur des sanctions exemplaires à l' égard des éléments indisciplinés tout en rassurant que de profondes réformes sont envisagées pour préserver l'image d'une armée nationale et républicaine.

Le chef de l'Etat séjourne depuis le début de la semaine dans l' Est de la RDC pour s'imprégner de la situation militaire créée par des défections enregistrées dans les rangs des FARDC, par des éléments issus du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) , un ex-mouvement rebelle dirigé autrefois par le général Bosco Tangana.

Selon les autorités provinciales du Nord-Kivu, ce sdéfections sont liées aux allégations de transfèrement de Bosco Tangana à la CPI.

Par ailleurs, à la CPI on se réjouit de la décision de Kabila. « Il faut que justice soit faite. Il y a un mandat d'arrêt depuis plusieurs années contre Bosco Tangana. Ce n'est pas un interlocuteur. Il répondra de certains crimes devant la justice nationale, tandis qu'à la CPI, il devra répondre des crimes commis en Ituri », a déclaré jeudi à la presse, Pascal Turland, conseiller en coopération àla CPI.