"Adopté par la dixième réunion de la conférence des parties à la convention sur la diversité biologique, le 29 octobre 2010, le protocole de Nagaoya a pour objectif le partage juste et équitable des avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques", a-t-il expliqué.
Ce protocole est l'un des plus importants instruments juridiques adoptés dans les domaines de l'environnement et du développement, a-t-il estimé. "Le protocole de Nagoya permet d'assurer une plus grande certitude juridique et ainsi qu'une meilleure transparence, tant pour les fournisseurs que pour les utilisateurs de ressources génétiques, en créant des conditions objectives et prévisibles pour l'accès aux ressources génétiques et en contribuant à assurer le partage des avantages découlant de leur utilisation", a-t-il indiqué. Selon lui, la ratification du protocole de Nagoya dans les meilleurs délais est donc d'une importance stratégique pour le succès de la mise en œuvre du protocole et de la Convention.
"Le protocole de Nagoya compte actuellement 92 signataires et cinq pays ont à ce jour déposé leurs instruments de ratification ou d'adhésion, soit le Gabon, la Jordanie, le Mexique, le Rwanda et les Seychelles. Nous avons l'espoir que les pays de la région ouest-africaine emboîteront le pas en vue de contribuer à l'entrée en vigueur du protocole dès que possible", a-t-il précisé.
