"Suite aux affrontements du mois d'août, nous avons enregistré la perte de deux Casques bleus faisant partie de la force de la Brigade d'intervention de la MONUSCO", a indiqué le colonel Basse, ajoutant que "tous les deux sont d'origine tanzanienne, il s'agit d'un commandant et d'un soldat qui est décédé des suites de ses blessures après avoir été évacué d'abord à l'hôpital de niveau 3 de Goma suite aux éclats d'obus de mortiers qu'il avait reçus, et ensuite évacué vers l'hôpital de niveau 4 en Afrique du Sud où il a succombé à ses blessures depuis 48 heures".
"Le Mouvement du 23 mars (M23) est tenu pour responsable d'une telle situation et que tirer sur le Casque bleu constitue un crime de guerre dont les responsables du M23 devront répondre", a-t-il poursuivi. La brigade d'intervention de la MONUSCO doit compter 3.000 hommes, composés d'un bataillon tanzanien, sud-africain et malawite, qui est en cours de déploiement dans la ville du Nord-Kivu. La brigade a pour mission de traquer et désarmer les groupes armés actifs dans l'est de la RDC dont, le M23.
