Fin du débat général de la 67e session de l’Assemblée générale de l’ONU

Afriquinfos Editeur
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Vuk Jeremic, qui présidait cette 67e session de l'Assemblée générale de l'ONU, a indiqué dans son discours de clôture que la diversité des points de vue exprimés par les représentants des pays membres de l'ONU indiquait clairement que l'ONU restait un "lieu essentiel pour harmoniser les actions des nations".

L'un des thèmes abordés par les dirigeants mondiaux était la résolution des disputes internationales par des moyens pacifiques, et certains des dirigeants ont d'ailleurs émis des propositions concrètes dans ce sens, a indiqué M. Jeremic.

Les dirigeants ont appellé, entre autres, à un soutien accru aux efforts de maintien de la paix de l'ONU, et à l'introduction d'une approche plus globale de la prévention et de la résolution des conflits, a-t-il précisé.

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Le débat général de l'Assemblée s'était ouvert mardi dernier sous le thème "Ajustement et règlement des litiges et autres situations internationales par des moyens pacifiques".

Une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement et plus de 70 vice-Premiers ministres ou ministres ont discuté de plusieurs importants problèmes mondiaux, tels que la situation dans certaines zones sensibles, les Objectifs de développement du millénaire, le changement climatique et le développement durable.

En ce qui concerne la volatilité géostratégique et l'imprédictibilité croissantes de la situation mondiable, nombre d'intervenants ont souligné "l'importance capitale du respect des principes fondamentaux du droit international, dont la souveraineté et l'intégrité territoriale des Etats membres", a déclaré M. Jeremic.

Pour ce qui est de l'application des résultats de la conférence Rio+20, plusieurs intervenants ont insisté sur le rôle essentiel que cette 67e Assemblée générale devait jouer pour faire avancer le processus, notamment en définissant une liste d'objectifs de développement durable.

Un autre sujet soulevé par nombre d'allocuteurs a été la question de l'Etat palestinien. "Il y a un fort support pour une solution à deux Etats, qui prendrait en compte les préoccupations légitimes des Israéliens comme des Palestiniens, en particulier sur les questions de viabilité et de sécurité", a déclaré le président de l'Assemblée. générale de l'ONU "Beaucoup de chefs d'Etat ont appelé à une reprise des négociations, afin de parvenir à une solution globale du problème".

Selon M. Jeremic, une attention considérable a également été accordée aux questions nucléaires, à la prolifération des armes de destruction massive, à la situation au Sahel et en Somalie, à la lutte contre le terrorisme et à la restructuration de l'ONU, passant entre autres par une réforme du Conseil de sécurité.

Même si d'importantes différences d'opinions subsistent sur toute une gamme de problèmes, M. Jeremic s'est montré optimiste quant à la possibilité de trouver un terrain d'entente plus large entre les Etats membres.

Il a appelé ceux-ci à travailler avec l'ONU pour l'aider à fonctionner de manière plus transparente et plus efficace, et à s'efforcer de renforcer leur confiance mutuelle, afin de pouvoir répondre aux espoirs et aux aspirations de chacun des 193 membres de l'organisation.