Martin Kobler a déclaré que la Mission de l'ONU ne laissera pas les rebelles du mouvement M23 reprendre leurs opérations et va poursuivre son offensive contre deux autres groupes armés.
D'après un journaliste habitant en Ituri contacté par l'Agence Xinhua qui s'exprimait sous couvert d'anonymat, il y a un mouvement suspect dans cette partie du territoire nationale. "J'ai vu des Rwandais qui recrutaient les jeunes au nom du M23 dans le territoire de Mahagi", a-t-il dénoncé sans donner le nombre des personnes recrutées.
M. Kobler a précisé que la MONUSCO ne devra pas tolérer aucune résurgence militaire du M23, qui avait été mis en déroute début novembre 2013 par les Forces armées de la RDC (FARDC) appuyée par la brigade d'intervention de la MONUSCO.
Interrogé par Xinhua sur ce sujet, un haut responsable du M23 r éfugié au Rwanda depuis mars 2013, a nié cette information, avant de préciser que "depuis que nous nous sommes réfugiés dans ce pays, nos combattants sont bien sécurisés et ils n'ont pas le droit de sortir là où nous sommes réfugiés".
"Nous attendons que la loi sur l'amnistie soit votée et promulguée et nous allons rentrer dans notre pays", a-t-il poursuivi.
Pendant plus de 18 mois, les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo dans la province du Nord-Kivu ont été contrôlés par le M23, où les rebelles établissaient un gouvernement parallèle. Les dirigeants de ce mouvement rebelle, dont le Colonel Syltani Makenga sont poursuivis par la justice congolaise afin d'être jugés.
Après les affrontements de novembre 2013, les rebelles du M23 se sont réfugiés en Ouganda, pays qui faisait la médiation entre la délégation du gouvernement congolais et le M23. Selon les autorités ougandaises, plus de 1500 éléments du M23 sont actuellement réfugiés dans en Ouganda, un chiffre que le gouvernement congolais conteste via son porte-parole.
Avec la victoire militaire de l'armée nationale et de la MONUSCO, le M23 a été obligé de renoncer à la rébellion afin d' avoir une probabilité dans le processus de désarmement, dé mobilisation et réinsertion.
Actuellement, l'Ouganda et le Rwanda, deux pays voisins de la RDC hébergent les anciens combattants du M23. Ces deux pays ont ét é accusés d'apporter les assistances au M23.
