« Tout en espérant que ces propos marquent un changement d’attitude de cette personnalité par rapport à sa perception controversée du processus électoral, force est de constater qu'on a enregistré dans le même temps des graves désordres suscités par le comportement violent des membres de son parti à Kamina dans la province du Katanga », a indiqué M. Mende.
Selon M. Mende, Tshisekedi continue imperturbablement à proférer des menaces et à inviter ses militants à "terroriser" toute personne dont "la tête ne lui plaît pas".
Par exemple, pour remettre le signal de la RLTV, Tshisekedi a menacé d'appeler les partisans à Kinshasa à aller au bureau du porte-parole du gouvernement pour "qu'ils le terrorisent fort", a précisé M. Mende
Tshisekedi avait appelé dans la nuit du 5 au 6 novembre en direct de la chaine de télévision RLTV ses partisans à « casser » des prisons pour libérer des militants et cela était à la base de la suspension de sept jours de la chaine de télévision RLTV.
Les appels à la violence de Tshisekedi ont occasionné des effets déplorables, tels que l'assassinat d'un membre du Parti politique PPRD vivant à Barcelone par les combattants de l'UDPS il ya une semaine et l'agression d'un sous-commissaire principal affecté à la sécurité de son ministère qui a été tabassé et grièvement blessé par de combattants à Kinshasa, a ajouté le porte- parole du gouvernement.
A cet effet, le gouvernement prend à témoin le peuple congolais et l'opinion publique nationale et internationale et les invite à dissuader avec fermeté cette dérive délibérée qui risque de compromettre la paix et la sérénité des élections, a-t-il dit.
