M. M'banga s'exprimait au cours d'un point de presse tenu à l' occasion de la « journée internationale des écrivains en prison »,célébrée le 15 novembre de chaque année pour attirer l'attention mondiale sur des écrivains et des journalsites dont le travail attire des représailles.
Selon lui, outre les problèmes inhérants à la sécurité du métier des écrivains, il est temps pour la RDC de soutenir leurs efforts pour accroitre la production littéraire. « Ce qui manque aux écrivains n'est pas l'imagination pour produire, mais plutôt les moyens financiers et les structures de prise en charge. Il en est de même du lecteur qui ne dispose pas suffisamment de moyens pour se procurer un livre ou un journal », a-t-il souligné, ajoutant que l'ecrivain congolais n'a pas accès facile aux maisons d'édition du reste quasi inexistantes dans ce pays, a-t-il souligné.
Faisant allusion à la journée internationale de l'écrivain africain célébrée le 7 novembre de chaque année, le coordonnateur technique d'EDUPLUS a vanté les oeuvres produites par les auteurs congolais, dont Valentin Mudimbe, Pius Ngandu Nkashama, Bwabwa wa Kayembe Mubadiata, Katuala Kaba Kashala, Ngal et Ndaywel e Nziem.
Un appel a été lancé en direction des autorités de tutelle pour la redynamisation de ce secteur des oeuvres d'esprit et un accent mis sur la protection des droits d'auteurs à l'instar des ensembles musicaux. Depuis 1992, à l'initiative de l'Association panafricaine des écrivains (PAWA-Panafricain Rîtes Association), la journée du 7 novembre est consacrée à l'écrivain africain.
L'association a vu le jour en 1973 et plusieurs personnalités du monde littéraire se sont succédé à sa tête : le Dr Birago Diop (auteur des célèbres « Contes d'Amadou Koumba »), Aminata Show Fall (auteur de « La grève des battu ») ou encore le poète Amadou Lamine Salle, président de la Maison africaine de poésie internationale (MAPI).
