Ce rapport qui a été lu lors du point de presse hebdomadaire de la MONUSCO, avertisse que de tels incidents pourraient mettre en péril le processus démocratique et également engendrer des violences post-électorales.
Selon le rapport, entre le 1er novembre 2010 et le 30 septembre 2011, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme a documenté 188 violations des droits de l'homme apparemment liées au processus électoral.
Elles portent le plus souvent sur l'atteinte à la liberté d'expression des individus, au droit à l'intégrité physique et au droit à la liberté et à la sécurité de la personne, ainsi qu'au droit de réunion pacifique.
Le rapport pointe les agents de maintien d'ordre et les agents de service national de renseignement comme auteurs de ces violations des droits. "La préparation des élections a eu lieu dans un climat où les libertés d'expression et d'association étaient limitées", note le rapport, ajoutant que la liberté d'expression est essentielle en période électorale dans la mesure où les personnes ne peuvent effectivement exercer leur droit de vote que s'ils sont en position de prendre une décision avisée.
Rappelant les violences engendrées par les élections de 2006 et la situation générale précaire des droits de l'homme en RDC, le rapport indique que les élections de 2011 constituent un défi majeur pour les droits de l'homme, la sécurité et la consolidation de la démocratie dans le pays.
