La Communauté des pays de langue portugaise appelle au retour de l’Etat de droit en Guinée-Bissau

Afriquinfos Editeur
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Lors d'une réunion samedi à Lisbonne, les ministres et représentants ont indiqué dans un communiqué qu'ils étaient en train de réfléchir au déploiement éventuel d'une force spéciale dans ce pays d'Afrique de l'Ouest afin de garantir le retour de la démocratie. Des soldats bissau-guinéens ont occupé jeudi soir les locaux de la radio nationale et ont enlevé le président par intérim Raimundo Pereira ainsi que l'ancien Premier ministre Carlos Domingos Gomes Junior, candidat aux élections présidentielles du 29 avril.

 Le ministre bissau-guinéen des Affaires étrangères Mamadou Djalo Pires, membre du gouvernement destitué, était également présent à la réunion de samedi à Lisbonne. Il se trouvait en mission officielle en Côte d'Ivoire lorsque le coup d'Etat s'est produit. Selon le sous-secrétaire brésilien aux Relations étrangères Paulo Cordeiro, la situation en Guinée-Bissau est très délicate. "Nous devons peser soigneusement nos déclarations, en raison de la situation du président intérimaire et de l'ancien Premier ministre. Nous craignons pour leur vie", a-t-il déclaré. Le coup d'Etat en Guinée-Bissau a été vivement critiqué par la communauté internationale. Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Kadr Désir Oudraogo, a déclaré dans un communiqué publié vendredi : "la Commission condamne sans réserve cet acte irresponsable, qui témoigne d'un désir de maintenir la Guinée-Bissau dans un état de faiblesse".