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"Les forces onusienne et congolaise contrôlent totalement la situation sur le terrain", a-t-il indiqué, ajoutant que "la brigade du Nord-Kivu de la Force de la MONUSCO poursuit de manière satisfaisante la conduite de ses différentes opérations spéciales unilatérales".
D'après lui, ces forces ont mené de jour et de nuit des patrouilles aériennes, motorisées et à pied, dans les différents quartiers de la ville de Goma, capitale de la province du Nord- Kivu.
Les bataillons tanzaniens et sud-africains de la Brigade d' intervention de la MONUSCO mènent des patrouilles intensives afin de dominer le terrain dans leurs zones de responsabilité, notamment dans la région de Pinga , où le climat sécuritaire a été jugé instables, imprévisibles et volatile.
Les patrouilles de l'ONU a poussé au total 139 éléments en provenance de différents groupes armés à se rendre aux troupes onusiennes et congolaises, et aux différents bureaux de la section désarmement,démobilisation, rapatriement, réintégration et réinstallation (DDRRR).
Le commandant des forces de la MONUSCO, le général Dos Santos Cruz, a exhorté aux rebelles rewandais des Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) à se rendre, estimant que c' était une opportunité donnée aux groupes armés par le gouvernement congolais et qu'ils seront désarmés par la force s'ils ne déposent pas les armes.
"La brigade d'intervention de la MONUSCO est mobilisée en soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo ( FARDC), qui mènent l'opération, parce que cela fait deux ans que la population de ce coin ne bouge pas normalement compte tenu de l'activisme des FDLR dans la région", a ajouté le général Carlos.
Par ailleurs, le représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations unies chargé des opérations de l'est de la RDC, le général Abdallah Wafi, a souligné que les éléments des FDLR sont comme les M23.
La MONUSCO ne parlera jamais avec une force négative et elle doit déposer les armes ou elle sera contrainte par la force, a-t- il averti.
Avec la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies, la Brigade d'intervention de la MONUSCO a le pouvoir de traquer ou de désarmer les groupes armés étrangers ou nationaux dans l'est du pays.
En 1994, le génocide au Rwanda a déclenché l'exode d'environ 2 millions de réfugiés rwandais, principalement Hutus qui se sont refugiés dans l'est de la RDC. Parmi les réfugiés qui s'étaient installés dans des camps de refugiés se trouvaient également des membres des FDLR.
