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« La sécurité dans l'est du pays s'est encore détériorée », a dit Franz Rauchenstein, chef de la délégation du CICR en RDC, précisant :« Les populations des régions où la violence fait rage en subissent de plein fouet les conséquences. Cette dégradation rapide mais continue de la situation met encore et toujours à rude épreuve la capacité des populations à subvenir à leurs besoins. »
« Le sort des populations civiles est extrêmement préoccupant et nous demandons à tous les acteurs en présence de faire en sorte que les civils et les personnes hors de combats soient protégées et épargnées par les violences », a ajouté M. Rauchenstein.
Le nombre de déplacés sont plus de 10 000 déplacés à être rassemblés dans un camp de fortune au pied du volcan Nyiragongo à l'ouest de la ville de Goma.
Face à leur dénuement total, le CICR a apporté durant le mois d'août des vivres et du matériel de première nécessité.
Depuis la recrudescence des combats dans les provinces du Nord- Kivu et du Sud-Kivu, la prise en charge par le CICR de blessés de guerre a augmenté, passant de 30 par mois en début d'année à plus de 80 par mois au cours des derniers mois. Certains blessés civils ou militaires, faute d'accès à des soins appropriés dans des zones reculées, ont succombé à des blessures qui auraient le cas échéant pu être traitées facilement.