Selon le CICR, la fermeture de son bureau à Dongo est motivée par la stabilisation de la situation humanitaire.
"C'est donc une bonne nouvelle que le CICR ferme son bureau de Dongo suite à l'amélioration de la situation humanitaire. Cela montre que la sécurité est en train de revenir petit à petit dans les provinces autrefois ravagées par conflits armés où les violences de toutes sortes étaient devenues le lot quotidien de populations civiles", a déclaré M. Andrea Drury, chef du bureau du CICR à Dongo.
Il a souligné que bien qu'il ait fermé son bureau à Dongo, le CICR n'a pas totalement abandonné la population de cette partie nord du.
"La Croix-Rouge de la RDC, principal partenaire opérationnel du CICR dans le pays, continuera à poursuivre son action humanitaire à Dongo", a-t-il fait savoir.
"Malgré la diminution de la violence et la fermeture de notre bureau, le CICR va continuer à suivre de près la situation humanitaire dans la région grâce à la présence des volontaires de la Croix-Rouge de la RDC des districts du Sud et du Nord Oubangui", a-t-il dit.
M. Drury a fait savoir que c'est en juin 2010 que le bureau du CICR à Dongo a été ouvert suite aux violences qui avaient provoqué le déplacement massif des populations. Les estimations du CICR indiquent que plus de 165.000 personnes s'étaient déplacées.
Les déplacements ont occasionné la séparation de nombreuses familles et les enfants ont été particulièrement touchés. "Face à cette situation, le CICR et la Croix-Rouge de la RDC ont mobilisé leurs services de recherches, ramenant 200 enfants dans leur famille", a déclaré le chef du CICR de Dongo.
Selon lui, à Dongo, le CICR a porté son assistance à des milliers de personnes. Avec l'appui des bénéficiaires et des volontaires de la Croix-Rouge de la RDC sur place, le CICR a reconstruit plus de 1.000 abris.
