Le chef d'état-major particulier de la présidence du Faso, le Général Gilbert Diendéré, qui a conduit la mission, était accompagné de deux représentants du ministère suisse des Affaires étrangères.
Visiblement émue, l'ex-otage n'a pas souhaité dire un mot à la presse. Sa compatriote, une diplomate, qui a fait partie de la mission, a exprimé leur soulagement et remercié le Mali et le Burkina Faso, notamment le président Blaise Compaoré qui a œuvré pour la libération de Madame Stockly.
Ce fonctionnaire du ministère suisse des Affaires étrangères a également salué la dextérité avec laquelle le général Diendéré a conduit la mission "très délicate, dans une atmosphère assez tendue, et avec beaucoup de risque à la clef".
Béatrice Stockly avait été enlevée dans un premier temps par AQMI, puis récupérée par le groupe Ansar Dine. Aucune condition particulière n'a été posée à cette libération.
Le Burkina Faso de par son expérience et sa capacité à effectuer de telles missions, a été sollicité par la Suisse pour les aider à récupérer Mme Stockly.
Cette nouvelle donne, saluée par de nombreuses chancelleries occidentales, est selon plusieurs analystes politiques et militaires, le symbole d'un Burkina Faso à la diplomatie émergente, sous une dynamique insufflée patiemment par le président du Faso.