C'est dans le cadre d'un projet conduit à terme par l'OCADES caritas et représentant la réponse de l'église catholique à la crise alimentaire de 2012 au Burkina qui a été fait d'un atelier devant durer deux jours.
A l'ouverture des travaux, l'Archevêque de Ouagadougou, Mgr Philippe Ouédraogo a confié que l'église ne pouvait rester indifférente face à la détresse des populations qui étaient sous les affres de la crise alimentaire.
C'est pourquoi, elle (église) a initié ce projet qui a reçu l'accompagnement de Caritas international à hauteur de plus d'un milliard de F CFA et qui a permis de soulager 7.500 foyers dans les 10 diocèses les plus concernées.
Aux côtés des ménages, outre 5.000 enfants de 43 Crènes ayant bénéficié du soutien de l'église catholique, le projet a accompagné au total, 1760 ménages producteurs en intrants et 550 éleveurs familiaux.
L'OCADES a également fait de la prévention dans ce projet en constituant un stock de sécurité de 500 tonnes de céréales environ dans les 20 banques de céréales des 10 diocèses concernées, ainsi qu'au magasin central de l'organisation catholique.
Pour l'avenir, l'OCADES Caritas entend acquérir des tracteurs pour aider les populations à se prendre en charge elles- mêmes.
Les statistiques avaient classées en 2012 les cinq Etats du Sahel les plus affectés (Niger, Mauritanie, Mali, Burkina Faso et Tchad) en état de crise, car le déficit de production au Sahel se situait à plus de 2,5 millions de tonnes.
A l'issue d'une assemblée générale du Conseil national de sécurité alimentaire, le ministre en charge de l'agriculture avait estimé un besoin de 42,918 milliards de F CFA à mobiliser et mettre à temps à la disposition de personnes vulnérables estimées à 2 850 280 personnes.
Au terme de la campagne agricole 2011-2012, le Burkina Faso a enregistré un déficit global de production céréalière de 154 463 tonnes, plaçant 186 communes dans une situation d'insécurité alimentaire.
