L'agent de la santé a été révoqué le mois dernier par le conseil des ministres pour faute lourde et non assistance à personne en danger du fait que cet agent réquisitionné au moment d'une grève du SYNTSHA en fin 2012 aurait refusé de venir intervenir sur une dame en grossesse.
Du fait que cet agent a refusé d'obtempérer à la réquisition et demandé l'évacuation de la patiente sans l'avoir vu et consulté, ont été les motifs qui ont conduit à son licenciement par le conseil des ministres puisque l'intéressée en est morte avec son bébé faute de soins.
Au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou, plusieurs services tels la chirurgie, les blocs opératoires, les laboratoires, les urgences, étaient totalement paralysés, mardi dans la matinée, a-t-on constaté sur place alors que d'autres tels l'ophtalmologie, l'odonto, entre autres, tournaient au ralenti.
Une patiente, Zalissa Tiemtoré, soucieuse de son propre cas parce qu'attendant un médecin pour interpréter un de ses résultats, se demandait si elle serait reçue par le spécialiste aujourd'hui ( 2 avril 2013).
En attendant le premier bilan de participation à cette grève par le SYNTSHA prévu pour le 3 avril 2013, le secrétaire général du ministère de la Santé, le Dr Souleymane Sanou a dit qu'un service minimum est assuré dans les grands centres hospitaliers du pays.
L'objectif du service minimum, a expliqué le Dr Sanou, c'est qu'un patient ne vienne dans les formations sanitaires et ne pas recevoir de consultations et de soins. Il a insisté sur l'organisation du peu de personnel disponible afin de satisfaire les patients.
