Burkina Faso : Le Parlement adopte la loi sur la réforme agraire et foncière

Afriquinfos Editeur
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La loi, de l'avis de ses initiateurs, intègre les innovations pour une gestion moderne des terres et pour un développement socioéconomique durable au Burkina Faso.

Selon le parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), la loi met en cohérence les nombreux textes relatifs au foncier et permet de mieux organiser les domaines fonciers ruraux et urbains et d'attirer des investissements conséquents.

La RAF permettra également de prévenir et de gérer les conflits sociaux, de définir et d'expliquer le rôle de tous les acteurs.

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"La RAF n'est pas adoptée pour spolier les petits exploitants au profit des plus grands", a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembemba à l'Assemblée nationale.

"La loi encadre plutôt et balise le terrain", a indiqué M. Bembemba, ajoutant que désormais c'est trois acteurs qui gèrent le foncier au Burkina à savoir l'Etat, les collectivités territoriales et des particuliers.

Selon lui, l'Etat n'est plus seul et ne peut s'arroger tous les droits. De plus, des mécanismes ont été édictés pour permettre à chaque intervenant de disposer des documents d'exploitation de propriété ou de cession de ces terres.

M. Bembemba a fait savoir que la loi a donné plus de pouvoirs aux collectivités territoriales dans la gestion des terres.