Le projet régional "Agir pour la planification familiale (AgirPF)" a été lancé sous la pré sidence de l'épouse du chef de l'Etat, Chantal Compaoré en pré sence des autorités de la santé et des partenaires américains de l' Agence des États-Unis pour le développement international (USAID),a rapporté vendredi un communiqué de la direction de la communication de la présidence du Burkina Faso.
D'un coût de 3,4 milliards de FCFA, le projet AgirPF, financé par les Etats-Unis, vise à améliorer considérablement le taux d' utilisation des méthodes contraceptives dans les zones urbaines et périurbaines des pays concernés.
Selon l'ambassadeur américain Tulinaba Mushingi, les plans d' actions élaborés à cet effet, se sont imprégnés des réalités dé mographiques de la région et des expériences passées en matière de projets similaires.
Il s'agit d'assurer la fourniture des services de planification familiale, améliorer la sécurité des produits pour é viter les ruptures de stock et utiliser des tests pour de meilleures politiques de planification en vue d'étendre la portée des services
Selon la directrice régionale du projet, Rouguiatou Diallo, l' objectif visé est que le projet permette d'atteindre 1.9 million de nouveaux utilisateurs et utilisatrices de méthodes contraceptives et avoir un impact très fort sur le taux de pré valence contraceptive, avec comme indicateur un accroissement de 2% par année entre 2013 et 2018.
Selon les statistiques, le Burkina Faso qui compte actuellement plus de 16 millions d'habitants en 2010, pourrait atteindre 40 millions en 2050.
Les autorités veulent agir vite afin d'identifier les ré ponses concrètes aux défis de la population, du développement et de la planification familiale.
