Il doit y rencontrer le président Blaise Compaoré dont le rôle de médiateur dans plusieurs crises africaines est largement reconnu.
Ainsi, les échanges entre le commissaire Piebalgs et le président Compaoré porteront sur la sécurité dans la région, ainsi que sur la bonne gouvernance et les défis pour renforcer la démocratie, quelques mois après la crise sociopolitique du pays.
Le commissaire exposera également les priorités de la nouvelle politique de développement européenne, qui met l'accent sur : le soutien à une croissance inclusive et durable, la promotion des droits de l'Homme, la bonne gouvernance, à travers un soutien particulier sur les secteurs agricoles, l'accès à l'énergie et les partenariats avec le secteur privé.
"Le Burkina Faso est un partenaire précieux pour l'Union européenne dans la région et nous saluons les efforts de son gouvernement dans la lutte contre la pauvreté et la paix dans la sous-région", a déclaré le commissaire Piebalgs, avant son arrivée au Burkina Faso.
"Nous avons renforcé l'enveloppe pour le Burkina Faso d'un montant de 105 millions d'euros pour appuyer notamment la nouvelle stratégie de croissance accélérée et de développement durable. La bonne gouvernance constitue également un élément essentiel du développement: les élections parlementaires et municipales de l'année prochaine seront un moment clé pour l'avenir du pays", a-t-il ajouté.
Cette visite est principalement marquée par le souhait d'aller à la rencontre des populations locales et des projets sur le terrain. Le commissaire visitera ainsi plusieurs projets qui s'inscrivent parfaitement dans la nouvelle politique européenne de développement.
Il fera également le point avec les responsables de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) des questions d'intégration régionale sur lesquelles le Burkina Faso est particulièrement engagé.
