Selon le président de la CENI, Me Barthélemy Kéré, cette technologie va coûter 23 milliards de F CFA (environ 47 millions USD).
"Notre premier objectif est de travailler sur un fichier électoral clair, transparent qui va créer les bases des élections dont les résultats seront acceptés par tous", a-t-il déclaré.
Pour pouvoir procéder à ce fichier électoral clair, la CENI souhaite que la biométrie soit la base de l'enrôlement des électeurs, même si les répercussions de la crise sociale qu'ont connues le Burkina ces derniers mois, met quelque peu en cause ce projet.
Selon Me Kéré, le gouvernement marque son accord pour l’introduction de la biométrie, mais suggère le report des élections de mai 2012 pour la fin de l'année, le temps de rechercher le financement nécessaire.
Le ministre burkinabé de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, a déclaré que l'introduction de la biométrie va entraîner des conséquences, car il faut modifier le code électoral, simplifier les documents électoraux dans la mesure où il ne sera possible d'avoir des doublons et de tricher.
Selon les experts, un système de contrôle biométrique est un système automatique de mesure basé sur la reconnaissance de caractéristiques propres à l'individu. Il permet de sécuriser le scrutin et d'éviter la fraude.
