Le gouvernement burkinabé dément le financement des campagnes électorales des anciens présidents français

Afriquinfos Editeur
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Dans cette déclaration, Me Bourget, rappelle-t-on, accuse certains chefs d'Etat africains dont le président burkinabé Blaise Compaoré d'avoir financé des campagnes électorales d'anciens présidents français, notamment l'ancien président Jacques Chirac.

Le ministre Traoré estime qu'il s'agit d'une déclaration "grotesque motivée par des visées électoralistes ou partisanes" de quelqu'un qui se dédit, de quelqu'un qui veut critiquer ses anciens amis pour des problèmes de positionnement.

"Les acteurs de la politiques françaises sont empêtrés dans leurs difficultés internes de campagnes électorales, de positionnement d'élections", a laissé entendre le porte-parole du gouvernement.

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Selon M. Traoré, les Français se posent un certain nombre de préoccupations. "Nous avons des choses plus sérieuses à assumer au Burkina que de gérer de petites phrases entre candidats ou non candidats, entre conseillers ou non conseillers", a-t-il indiqué.

Le porte-parole du gouvernement dit ne pas comprendre ce que le Burkina Faso a à voir dans cette histoire franco-française.

"Voilà quelqu'un (Me Bourget) qui fait des déclarations de cette gravité et qui a des problèmes avec sa conscience. Je me pose des questions sur sa crédibilité, son sens moral ou son équilibre psychologique", a fait remarquer M. Traoré.

"C'est un problème franco-français", a martelé le porte-parole qui demande aux Français de les gérer sans impliquer les autres.

Outre le financement des campagnes électorales par ces chefs d'Etats africains, Me Bourget a révélé la longévité aux pouvoirs de ces derniers que le pouvoir en France continue de soutenir dans le cadre de la France-Afrique. Il s'agit des présidents du Cameroun, du Sénégal, du Burkina et de la Guinée équatoriale.