« Nous n'avons pas d'information sur la présence de Libyens sur notre territoire depuis ces évènements en Libye et nous n'avons pas eu de contact avec qui que ce soit en Libye pour d'éventuelle demande d'asile politique », a indiqué le chef de l'Etat.
Le gouvernement, note-t-on, s'est réuni aujourd'hui au grand complet pour un conseil des ministres après quelques semaines de suspension pour cause de vacances, même si ce repos a été ponctué d'activités politiques et socioculturelles tant les défis à relever sont nombreux.
« Les défis budgétaires et éducatifs sont les premiers à relever dès cette rentrée », a indiqué M. Blaise Compaoré, précisant que l'intérêt pour le gouvernement est de parachever les arbitrages budgétaires pour pouvoir présenter à l'Assemblée nationale un projet de budget.
Il s'agit également de se pencher en priorité sur la question de l'enseignement tant les rangs des enfants qui seront inscrit à l'école cette année ne cesse de grossir.
« La rentrée gouvernementale consacrera le retour de la paix sociale et la restauration de l'autorité de l'Etat », a dit le chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao qui ajoute que ce sont des conditions à remplir pour satisfaire les nombreuses attentes des populations burkinabé.
Rappelant que son gouvernement est déterminé à aller de l'avant, M. Tiao a laissé entendre qu'il a pris des engagements pour travailler à ramener la paix sociale, restaurer l'autorité de l'Etat et apporter des changements en matière de gouvernance.
« Nous sommes conscients que la tâche est immense, mais je peux rassurer les Burkinabé que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour aller jusqu'au bout de ce pour lequel le chef de l'Etat, Blaise Compaoré les a confiés ces responsabilités.
