Lancement d’une campagne africaine pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle

Afriquinfos Editeur
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Cette campagne qui est une initiative des ministres de la Santé de l'Union africaine, vise à susciter et à renforcer l'engagement des autorités, des leaders communautaires et religieux, des partenaires techniques et financiers, des ménages et de la société civile en faveur de la lutte contre la mortalité maternelle.

« Réduire le ratio de mortalité de 484 à 181 décès maternel pour 100.000 naissances vivantes dans moins de 4 ans ». C'est l'objectif de la campagne pour l'accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), moins de femmes meurent actuellement à travers le monde de causes liées à la grossesse, mais le taux annuel de réduction reste toujours faible (moins de 2%) alors qu'il devrait être d'au moins 5,5%.

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Selon les statistiques, l'Afrique subsaharienne n'enregistre qu'une réduction de 1,7% par an. Cette campagne qui est lancée va permettre d'améliorer les indicateurs à travers les activités de communication et de prise en charge des femmes enceintes.

« C'est le début d'un nouvel engagement de lutte contre ce fléau », a laissé entendre le ministre burkinabé de la Santé, le Pr Adama Traoré, précisant que pour atteindre l'Objectif du millénaire pour le développement (OMD), il faut une réduction de 5, 5% par an des cas de décès liés à la grossesse.

En plus de la mobilisation sociale, l'épouse du chef de l'Etat burkinabé, Chantal Compaoré a, pour sa part, proposé des interventions dites « à gain rapide » pour améliorer la santé de la mère et de l'enfant.

C'est pourquoi, cette campagne qui va durer 12 mois, sera menée dans les 13 régions du Burkina à travers des prestations gratuites de la santé de la reproduction et des activités de sensibilisation seront menées.

La cérémonie de lancement de cette campagne a été une occasion pour le Fonds des Nations unies pour la population de remettre au ministère de la Santé des produits contraceptifs et du matériel d'une valeur de 682 millions de F CFA.