Actuellement, 4 personnes sur 400 venues faire leur test au BMH sont séropositives alors qu’en 2005, on n’enregistrait qu’une séropositive seulement tous les trois mois, a précisé Hervé Rabeson.
En 2010, 27 nouveaux cas positifs du VIH/SIDA sur les 350 personnes testées dans les autres centres de santé de la capitale, ont suscité l’inquiétude de l’Association SISAL œuvrant sur la lutte contre les IST/VIH/SIDA, a indiqué l’Express.
Selon le coordonnateur de ce centre, Andry Rasoloarimanana, l’augmentation du nombre de prostituées dû à la crise socio-économique actuelle, constitue l’une des principales raisons de la hausse de ce taux.
La hausse du taux de la pauvreté provoqué par les pertes d’emplois durant la crise pour se ruer vers la prostitution a augmenté le nombre de prostitués, composés de nouveaux hommes et de femmes, à 30% depuis 2009, a-t-on précisé.
Pourtant, pour gagner encore plus d’argent, l’utilisation de préservatifs par ces prostitués est négligée, malgré la campagne de sensibilisation effectuée par les différentes entités œuvrant dans ce domaine, a poursuivi Andry Rasoloarimanana.
Notons que mardi dernier, une convention à hauteur de 31.000 euros, pour la continuité de la promouvoir la santé par la lutte contre les IST/SIDA auprès de la population vulnérable à Madagascar, entre SISAL, le gouvernement de Monaco ainsi que le BMH a été signée.
Rappelons qu’avant la crise, le taux de prévalence du Sida à Madagascar est moins d’un pour cent. En juin de cette année, la coordinatrice résidente du système des Nations Unies, Fatma Samoura, s’est déclarée avoir un doute sur le taux exact de prévalence du Sida dans la grande île face à l’ampleur de la prostitution.
Aucune étude officielle n’a été menée jusqu' ici pour en évaluer le résultat actuel.
