Egypte : le procès de l’ancien ministre égyptien de l’Intérieur reporté de nouveau au 5 septembre

Afriquinfos Editeur
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M. Adli et ses six collaborateurs, détenus dans une chambre sombre de la Cour pénale du Caire, établie dans l'Académie de la police située dans la banlieue de la capitale, sont accusés d'être responsables de la mort de manifestants non armés durant les 18 jours de manifestations anti-gouvernementales en janvier dernier, au cours desquelles au moins 864 personnes ont été tuées et plus de 6 400 autres blessées.

Pendant la séance, certains avocats n'étaient pas satisfaits avec les preuves présentées lors de la précédente séance, conduisant à une pause de 30 minutes, suivies par deux autres suite à l'insatisfaction de la part des avocats des victimes et des accusés.

Entre temps, des membres de familles des victimes sont entrés par force dans la salle d'audience, affichant des photos de morts sur le mur.

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 Le juge Refaat Ahmed a finalement prononcé un nouvel ajournement au 5 septembre.

 Au cours de la précédente audience, qui a eu lieu le 4 août, le juge Ahmed Refaat a présenté nombre de preuves, dont 20 enveloppes contenant des CD, photos et vidéos, ainsi que des vestes des victimes tuées par les forces de sécurité égyptiennes.

 Le juge Refaat a accordé six jours aux avocats des accusés pour qu'ils examinent les preuves. Cependant, on a demandé au tribunal de montrer plus de preuves et donner plus de temps pour étudier les preuves apportées par les avocats des deux côtés.

 M. Adli, ayant déjà été condamné à cinq ans et douze ans de prisons respectivement pour corruption et blanchiment d'argent, a nié toutes les accusations dans le nouveau procès, qui pourraient lui infliger la peine de mort s'il était reconnu coupable.