Un communiqué publié par le ministère des Transports et Communications ce jeudi a indiqué que ces BASA génèreraient une demande de capacité et permettraient un plus grand accès au marché favorable à la croissance et à la concurrence dans le secteur des transports aériens.
Cet accord contient des dispositions en matière de droits de circulation, de capacité, de désignations et de tarifs. Les BASA permettent un nombre illimité de vols, de capacité et de types d' appareils détenus ou loués par les compagnies désignées pour les services de transports de passagers ou de marchandises dans les deux pays.
Jusqu'à présent, le Botswana a signé des BASA avec 10 pays, à savoir l'Allemagne, l'Angola, l'Égypte, la France, Maurice, le Pakistan, les Pays-Bas, le Qatar, Singapour et la Tanzanie.
Lors de la signature d'un autre accord avec Maurice récemment, le ministre des Transports et Communications Nonofo Molefhi a expliqué que la liaison avec les villes homologues en Afrique éliminerait le besoin de traverser le continent du sud au nord en passant par des zones européennes pour accéder à ces villes.
« Il est bien connu qu'en raison de limites de capacités ou de contraintes bilatérales, certaines zones d'Afrique sur l'axe nord-sud ou sur l'axe est-ouest ne sont accessibles qu'en passant par l'Europe », a dit M. Molefhi.
Cela n'a aucun sens économiquement ou commercialement, et les populations et économies d'Afrique en souffrent, a-t-il dit.
Jusqu'à l'implantation récente de Kenya Airways au Botswana, la plupart des pays d'Afrique du Nord n'étaient accessibles que via l'Europe.
De plus, les BASA apportent rentabilité et développement au secteur touristique, a indiqué M. Molefhi.
