Dans un communiqué, le ministère de l'Environnement, de la Vie sauvage et du Tourisme a indiqué que des chefs d'Etat, des représentants des pays où l'on trouve des éléphants et des représentants de haut-niveau des pays de transit et de destination participeront à ce sommet.
Bien que le sommet appelle à une action mondiale, huit pays ont été identifiés comme centraux dans les augmentations récentes dans le braconnage d'éléphants. Ces pays sont des pays sources comme le Kenya, l'Ouganda et la Tanzanie, des pays de transit comme la Malaisie, le Vietnam et les Philippines. D'après le communiqué de presse, le sommet discutera des sanctions pour le commerce d'ivoire, de l'application de la loi, de la surveillance des populations et la sensibilisation de l'opinion publique.
Les bandes criminelles et Les milices utilisent des équipements militaires de pointe pour tuer les éléphants et tirer profit de la corruption de haut-niveau pour transporter l'ivoire au-delà des frontières et du continent. Une autre question qui sera discutée au sommet est la menace pour la sécurité nationale et internationale que représentent les contrebandiers. Les pays vont partager les renseignements sur la façon de mieux résoudre ces problèmes.
Le Botswana est un des pays africains dotés d'une grande population d'éléphants et est depuis quelques années une cible des contrebandiers qui tuent les éléphants et les rhinocéros pour leurs ivoires et leurs cornes. L'Afrique australe abrite une importante population d'éléphants, mais au rythme actuel des massacres, cette population pourrait s'éteindre dans les 50 prochaines années.
