"Depuis environ un quart de siècle, que le Bénin lutte pour l'abandon des pratiques des mutilations génitales féminines, le phénomène perdure encore dans les zones frontalières", a-t-elle déploré.
S'exprimant à l'occasion de la célébration de la dixième journée internationale de Tolérance Zéro pour des mutilations génitales féminines, le ministre béninois de la Famille a estimé que "de nombreux efforts sont fournis dans la lutte contre les MGF, mais beaucoup reste à faire, surtout à l'égard des femmes et des filles qui continuent de payer un lourd tribut face à la persistance de cette pratique".
"Des femmes et des filles du Bénin portent des séquelles et ne savent à quel saint se vouer pour une prise en charge sanitaire", a-t-elle regretté.
Pour cette responsable politique en charge du département de la Famille, la nation béninoise toute entière gagnerait quand les auteurs de ces pratiques comprendront les conséquences néfastes de leurs actes et s'engageront à y renoncer.
"Les mutilations génitales féminines constituent une forme de violences exercées sur la femme et qui lui causent de nombreux préjudices", a-t-elle révélé.
