"Le Vodoun reste toujours le bon exemple de revitalisation", " Le Vodoun est une religion de tolérance, d'amour et de pardon", ont chanté les adeptes des différentes divinités, notamment Ogu ( dieu du fer), Hêviosso (dieu du tonnerre), Sakpata (dieu de la variole), Mami Wata (déesse de l'eau).
"Nous demandons la protection de nos dieux traditionnelles à tout le monde entier, notamment aux pays où la paix est menacée sur le continent africain et aux Béninois en particulier", a laissé entendre, le chef suprême des cultes traditionnelles, Daagbo Hounon Tomadjè Houkpon II.
Pour ce pontife du Vodoun, si la religion endogène Vodoun était si diabolique comme l'affirment certains, les ancêtres ne l'auraient pas transmise de génération en génération.
"Le Vodoun en tant que religion est la seule à ne pas emboucher une trompette, à ne pas jouer des tambours dans le but d'attirer des adeptes", a-t-il déclaré.
Ainsi pour le premier adjoint au Maire de la ville de Ouidah, M. Hubert Akponikpè, cette célébration de la fête des religions endogènes du Bénin permet aux africains en général et aux Béninois en particulier de se ressourcer.
"La célébration de cette fête de religions endogènes permet aux africains en général et aux Béninois en particulier de se plonger dans les valeurs culturelles pour s'identifier davantage en vue de promouvoir la culture béninoise", a-t-il estimé.
Depuis l'institution, en 1994, de la date du 10 janvier comme journée chômée payée pour commémorer cette fête, des milliers d'adeptes affluent au Bénin pour célébrer l'événement qui donne lieu à des manifestations spectaculaires et féeriques.
Selon les statistiques, 37% de la population béninoise, estimée à plus de neuf millions d'habitants, pratique les religions traditionnelles (animisme), alors que les catholiques représentent 27%, les musulmans 22% et les protestants 10%.
