Bénin : Vers la validation du plan national de l’initiative Ecole et Langue nationale en Afrique

Afriquinfos Editeur
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"Au cours de cet examen, les experts béninois de l'éducation et de l'alphabétisation, vont non seulement identifier les structures responsables et celles impliquées dans la mise en application du plan d'action national de l'initiative Ecole et langue nationale en Afrique, mais aussi celles impliquées et proposer une période d'exécution du projet", a laissé entendre le ministre béninois des Enseignements maternels et primaires, M. Erick N'Dah Sékou.

L'Initiative Ecole et Langues nationales en Afrique (ELAN- Afrique) est née de la volonté commune de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), de l'Agence française de développement ( AFD) et du ministère des Affaires étrangères et européennes de la France de se mettre ensemble pour appuyer huit pays d'Afrique subsaharienne, notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Mali, le Niger, la RD Congo et le Sénégal pour la conduite de réformes nécessaires à l'usage croissant de l'utilisation conjointe des langes africaines avec le français dans l'enseignement.

"Le Bénin a signé à Bamako au Mali, le 24 janvier dernier, le protocole d'accord de ce projet, dont la mise en route effective exige que le plan d'actions soit validé au niveau national par des acteurs politiques et des techniciens bien avertis des questions d'éducation", a rappelé le ministre Erick N'Dah Sékou.

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Il a souligné que, en réalité, il est reconnu de nos jours que l'instruction initiale dans la langue maternelle de l'apprenant améliore les résultats d'apprentissages et réduit ensuite les taux de redoublement et d'abandon.

"Ce constat renouvelé d'année en année par le rapport mondial de suivi sur éducation pour tous, plaide en faveur d'un multilinguisme assumé", a-t-il estimé, soulignant l'enjeu linguistique.

"A l'heure où le développement des sociétés repose de plus en plus sur l'accès à l'information et au savoir, on mesure combien cet enjeu linguistique sera nécessairement au coeur de notre système éducatif", a-t-il indiqué.