Les centrales et confédérations syndicales ont indiqué n'avoir rien obtenu au cours de la rencontre avec les membres du gouvernement.
Ils exigent le relèvement de leurs fonctions des préfets des départements de l'Atlantique et du Littoral, Placide Azandé, et du commissaire central de Cotonou, Pierre Agassadou pour la répression de leurs marche pacifique, à Cotonou, le 27 décembre dernier.
Plusieurs leaders syndicaux et manifestations ont été blessés au cours de la manifestation violemment dispersée par la police à qui certains observateurs reprochent un usage de la force et un usage disproportionné de la force et un manque de professionnalisme de la police béninoise.
La marche pacifique a été interdite par le Préfet des départements et du Littoral, dont les grévistes demandent le relèvement, mais autorisée par le maire de la ville de Cotonou.
Selon plusieurs sources,la grève générale de la semaine dernière a été très peu suivie. Cette situation serait due à la menace brandit par le gouvernement de procéder à des défalcations proportionnelle sur les salaires des grévistes.
Les leaders syndicaux dénoncent la violation des libertés démocratiques et syndicales par le gouvernement, notamment les libertés d'aller et venir, la liberté de manifestation et de se réunir.
