Bénin : les syndicats décident de poursuivre leur grève dans l’administration publique

Afriquinfos Editeur
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Il s'agit notamment des secrétaires généraux de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), de la Confédération des syndicats autonome du Bénin (CSA-Bénin), de la Centrale des organisations syndicales indépendante  du Bénin (COSI –Bénin), de la Centrale des secteurs privés et indépendante du Bénin (CSPIB) et enfin de la Fédération des syndicats des travailleurs des finances (FESYNTRA-Finances).

"Malgré la décision du gouvernement béninois de restituer aux vaillants travailleurs, en lutte pour l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail, les deux mois de salaires défalqués pour fait de grève, ne doit pas émousser l'ardeur des travailleurs à poursuivre la lutte jusqu'à la satisfaction de leurs  revendications", ont-ils déclaré à l'issue d'une assemblée générale, tenue à Cotonou.

"Nous exigeons de l'exécutif béninois, le relèvement de leurs fonctions de M. Placide Azandé, préfet du département de l’Atlantique-Littoral et de Pierre Agossadou, Commissaire Central de la ville de Cotonou, tous deux, auteurs de la répression sanglante de la marche pacifique du 27 décembre 2013, avant l'ouverture des négociations avec le gouvernement", ont-ils précisé.

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Outre cette revendication, ont-ils souligné, les travailleurs béninois ont demandé entre autres, au gouvernement, le respect scrupuleux de la jouissance sans entraves des libertés démocratiques et syndicales et à la garantie de la sécurité à tous les citoyens, surtout aux responsables syndicaux, et responsables des partis et organisations ne partageant pas les mêmes points de vue que le pouvoir.

Ils ont également exigé le paiement aux agents de l'Etat, y compris une augmentation de 25% pour les enseignants décidée en 2011 et le relèvement du SMIG à hauteur de 60.000 FCFA dans le secteur privé et parapublic.