Affiliée à la centrale des syndicats des travailleurs du Bénin, d'obédience communiste, la Fesen exige dans sa motion de grève la "réouverture sans délai des négociations centrales syndicales et gouvernement en vue de définir un échéancier clair pour la jouissance par les enseignants de la maternelle, du primaire, du secondaire de la jouissance" d'une mesure d'augmentation des salaires des agents de la fonction publique de 25% prise en 2011, mais qui leur a été refusé. Le gouvernement avait justifié ce refus par le fait que ces enseignants ont déjà bénéficié d'une mesure similaire en 2010.
Les enseignants des écoles lycées et collèges publics ont observé plusieurs semaines de grève en janvier, février et en mars derniers pour demander la jouissance de cette mesure d'augmentation de salaires. Le gouvernement a sanctionné ces grève en procédant à des retenues proportionnelle sur salaire. La Fesen exige la rétrocession de ces retenues opérées sur le salaire des grévistes et "la levée de toutes les entraves aux libertés". Les enseignants ont jugé la mesure de retenues sur salaire de "sauvages et criminelles".
Selon sa motion de grève, la Fesen exige également la réouverture des négociations gouvernement et centrales syndicales "pour définir les conditions d'une bonne formation des enseignants qui ne sont pas des agents permanent de l'Etat".
