Les 27 mineurs sont impliqués dans de diverses infractions, notamment assassinat, meurtre, coups mortel dont un avortement suivi de mort, coups et blessures volontaires ayant entraîné une infirmité permanente, vol qualifié, viol association de malfaiteurs et d'enlèvement de mineurs.
"Ces 27 mineurs provenant du ressort de toutes les cours d'appel du territoire national, sur lesquels pèsent de fortes présomptions d'être en conflit avec la loi, d'avoir commis des crimes, comparaîtront devant le Tribunal pour enfant statuant en matière criminelle pour être jugés et pour répondre de leurs forfaits s'il y a lieu", a déclaré le ministre béninois de la Justice, Me Marie Elise Gbèdo.
Pour cette responsable politique en charge de la justice au Bénin, tous les mineurs ne sont pas pénalement irresponsables.
"Le législateur a prévu les tranches d'âge dans lesquelles, si un mineur commet un crime ou un délit, il peut faire l'objet de poursuites et les peines spécifiques et mesures éducatives ou autres qui leur sont applicables", a-t-elle expliqué, précisant les dispositions nécessaires prises pour que le droit soit dit.
"Tous les animateurs de la justice sont mis à contribution et mobilisé pour que la loi soit respectée, le droit soit dit et les droits de cette couche vulnérable de la population soient rigoureusement observés", a-t-elle souligné.
