Bénin : L’opposition déplore "la mauvaise gestion" de la crise du secteur de l’éducation par le gouvernement

Afriquinfos Editeur
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"Le PRD déplore la mauvaise gestion de cette crise par le gouvernement, mauvaise gestion caractérisée par des propos de va-t- en-guerre, des menaces, des intimidations et le jusqu'au-boutisme qui compromettent les chances de succès des négociations", indique le communiqué.

Selon le document, depuis plusieurs semaines, l'école béninoise est paralysée suite à un mouvement de grève des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire général, technique et professionnel.

"Le PRD, après analyse de la situation, considère que la revalorisation de la fonction enseignante au Bénin est reconnue comme une nécessité par l'ensemble des acteurs politiques et sociaux de notre pays, depuis de nombreuses années", souligne le document.

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Le communiqué exlique que c'est pour répondre à la spécificité de cette fonction que le gouvernement a institué un coefficient de revalorisation des traitements des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire général, technique et professionnel par un décret du 26 mars 2010.

"L'institution postérieure d'un coefficient de revalorisation des indices de traitement applicable à l'ensemble des Agents de l'Etat par décret n°2011-505 du 5 août 2011 n'a pas eu et ne saurait avoir pour effet de réduire à néant les droits acquis des enseignants résultant du décret du 26 mars 2010", souligne le PRD, pour qui soutenir le contraire reviendrait à dire qu'il n'existe plus en République du Bénin des avantages de traitement spécifiques à la fonction enseignante.

Le PRD estime que "le gouvernement persévère dans une politique de mauvaise gouvernance qui se traduit par la multiplication des institutions budgétivores et inutiles: Médiateur de la République, Haut Commissariat à la gouvernance concertée, Haut Commissariat à la Solidarité, Haut Commissariat au pèlerinage".

"Le PRD invite le gouvernement et les enseignants à prendre en compte le contexte budgétaire actuel et à trouver une porte de sortie honorable qui permette de sauver l'année scolaire tout en préservant les droits légitimes des travailleurs", précise le communiqué.