Certaines pratiques considérées comme traditionnelles, tels que le veuvage, le lévirat sont désormais considérées comme des actes caractéristiques de violence faites aux femmes par la nouvelle loi et sanctionnées par des peines d'emprisonnement. La loi réprime également l'excision, le harcèlement sexuel, le mariage forcé et le viol au sein du couple.
« L'adoption de cette loi est devenue une nécessité pour protéger les femmes victimes de violences », indique le rapport de la commission des lois du parlement « Aujourd'hui, pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement, la lutte contre la violence aux femmes est devenue un impératif », poursuit la rapport.
Selon les chiffres disponibles au ministère béninois de la Famille à Cotonou, 69 % des femmes béninoises ont subi une fois dans leur vie des actes de violence, soit sous forme de propos injurieux, de coups et blessures laissant des cicatrices, sous formes de séquestration, de punition ou de scarification.
