La RDC ambitionne de porter le taux de croissance économique à 15%

Afriquinfos Editeur
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Ce taux recherché, une fois atteint, devra être consolidé durablement dans la perspective de hisser la RDC, dans un délai raisonnable, au rang des pays à revenus intermédiaires et de préparer les conditions requises pour l'émergence du pays en 2030, a indiqué M. Ponyo.

Pour atteindre cet objectif, a-t-il dit, la RDC est appelée à envisager des politiques réalistes qui favorisent la croissance, l’emploi et l'amélioration tant des revenus que du bien-être des populations.

Selon M. Ponyo, ces politiques doivent tenir compte des préoccupations maintes fois exprimées par les populations.

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Il s'agit des préoccupations relatives aux besoins sociaux de base à savoir : l'accès à l'eau potable et à l'électricité, l’emploi principalement des jeunes, l'autonomisation des femmes, l’accès aux crédits, aux soins de santé, à l'éducation, au logement, à la lutte contre l'impunité et à l'éducation à la citoyenneté.

A la lumière des indicateurs ci-haut relevés, le Premier ministre a fait savoir qu'à travers son programme, le gouvernement entend mener beaucoup de grandes actions, à savoir : poursuivre et finaliser les réformes institutionnelles pour renforcer l’efficacité de l'Etat, consolider la stabilité du cadre macroéconomique, relancer la croissance et la création d'emplois.

Il faut également, au niveau de ces indicateurs, prendre en compte la construction et la modernisation des infrastructures de base (routes, voiries, chemins de fer, voies d'eau, ports, aéroports et hôpitaux), le renforcement du capital humain et la mission de faire de la société congolaise un vivrier de la nouvelle citoyenneté ainsi que le renforcement de la diplomatie et de la coopération au développement.

Le Premier ministre a affirmé que l'évaluation avec précision du coût du programme quinquennal interviendra prochainement. Toutefois, a-t-il relevé, le souhait du gouvernement est de voir le programme trouver le financement pour sa mise en oeuvre, en grande partie, à partir des ressources internes. Cela dans le souci de prévenir le piège de l'endettement et le retard lié aux conditionnalités et longues procédures des décaissements des institutions internationales.

En tout état de cause, a noté M. Matata, d'une façon globale, le programme quinquennal 2012-2016 aura besoin d'un financement cumulé évalué à environ 48 milliards USD, soit 5 milliards USD en recettes ordinaires à mobiliser en 2012, 7 milliards USD en 2013, 10 milliards USD en 2014, 12 milliards USD pour 2015 et 14 milliards USD pour 2016.