Ces éléments constitueront le socle des 72 heures de réflexion et d'échanges des 3.000 participants à ce congrès placé sous le thème « Face aux mutations sociales, économiques et politiques, impulsons dans la cohésion une dynamique nouvelle au CDP »,
Le 5e congrès ordinaire du parti au pouvoir entend fédérer les différentes crises qui secouent aussi bien les vieilles démocraties occidentales que les jeunes démocraties à l'image de celle du Burkina.
« Des crises qui résultent du fait que désormais les peuples se dressent contre la précarité, les restrictions, les privations et luttent pour davantage de démocratie et de progrès social », a dit le président du CDP, Roch Marc Christian Kaboré.
Le Burkina, a-t-il poursuivi, malgré l'esprit d'anticipation et de vision du président du Faso, Blaise Compaoré qui a institué de larges concertations après deux décennies de vie démocratiques, a été secoué par une crise qui a paralysé ses actions de développement en 2011.
« Une situation marquée par une jeunesse qui aspire à plus de progrès et de démocratie, mais une jeunesse parfois impatiente et radicale », a souligné le patron du CDP.
Face à cette situation, le parti majoritaire dit devoir se pencher avec responsabilité sur la question des jeunes mais également sur celle des femmes et l'adresse du président du Faso aux congressistes le souligne avec force.
Dans son message lu par le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, le président Compaoré a demandé de faire davantage de place aux jeunes et aux femmes.
« Le parti au pouvoir doit également veiller face aux différentes mutations sociales, assurer le pluralisme politique, l'édification d'une économie sociale de marché, la consolidation d'un Etat laïc, une santé pour tous », indique le message.
Le parti pour y parvenir, doit développer et maintenir en son sein l'esprit de camaraderie, de tolérance et de cohésion, ainsi que le parti se doit de conquérir le pouvoir d'où la réflexion à ce congrès sur les stratégies électorales de 2012.
